Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1933 Arland, Marcel (1899-1986) 1933 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1933 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
IMEC, fonds PLH, boîte 92, dossier 095001 – 1933
Français

Tu pourras, jusqu’à la fin de mes jours, me taquiner avec Chateaubriand. En vérité je n’ai fait ma note sur lui qu’à cause d’un apologue qui n’était pas de lui.

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On recarrosse la Ballot. Je ne serai plus à tenir.

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Le chat Citron, depuis mon retour, est pris d’une vérittable passion; Il ne me quitte pas. Il ne mange pas, mais s’assied sur la ttable en face de moi, pour me regarder manger. La nuit, passant par le toit, il s’introduit dans ma chambre ; il sait que c’est défendu, attend jusqu’à 1 heure ou 2 heures du matin, - et ses précautions pour que je ne l’entende pas sauter dans la chambre, pour que je ne le

sente pas s’asseoir au pied du lit !

J'ai reçu de Colette une lettre un peu piquée, gentille pourtant, et pleine d’esprit.

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J'ai commencé ma chronique sur Jouhandeau. - As-tu lu la Grange aux trois Belles, de Robert Francis ?

Nous vous embrassons

Marcel mercredi

Et puis quand revenez-vous ?