Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1953 Arland, Marcel (1899-1986) 1953-01-31 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1953-01-31 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Causes célébresDe la main de Paulhan

[1953]
samedi
Cher Jean,

bien entendu, pour Pierre de Chevigné. Souhaites-tu que je lui écrive aussi ? Je le ferai volontiers si tu crois que cela puisse être utile.

Comme j’aime tes contes. Je crois que personne ne peut les mieux sentir que moi.

Mais, dans les Passagers, je n’aime pas : « Je fixai le bras qui s’arrêta. » « Fixer le bras » pour « fixer l’oeil sur le bras », c’est courant (et ce n’est pas fameux) : mais « fixer un bras qui s’arrête », c’est un mauvais jeu.

À toi

M.

Je trouve le « Nouveau Crève-Coeur » encore plus grotesque que le premier. Il est vrai que pour le premier tu n’étais pas sans faiblesse.

- A la galerie du siècle, près de St Germain, (où nous sommes allés ensemble voir Ensor), cinq Braunner, exquis.

*

Mais Masson, cette fois, me laisse un peu déçu, surtout inquiet.