Jeudi [1950]Rajouté par Claire Paulhan.
Non cher ami, CécéLes deux pièces de théâtre, Cécé et Je rêvais (peut-être), font partie du tome III du Théâtre de Luigi Pirandello, traduit et adapté par Benjamin Crémieux et Marie-Anne Comnène (Gallimard, 1951). est une pièce très spontanée, et nous avons tous connu des menteurs comme lui ; un menteur sicilien c’est toujours plus amusant qu’un menteur nordique ; l’habileté me paraissait plutôt se trouver dans Je rêvais si l’on peut appeler habilité l’ambition de sonder le cœur d’un jaloux et celui d’une femme qui finit d’aimer, il aurait fallu une mise en scène aussi habile que l’idée était géniale. Mais tous ces jeunes acteurs sont [2 mots illisibles] pleins de talent Quant au Kafka imbuvable et prétentieuxCf. dans le numéro d’août 1950 des Temps modernes, Jean-Henri Roy fait une note sur les trois pièces de théâtre suivantes : Le Gardien du Tombeau de Kafka (Théâtre des Noctambules), Cece et Je rêvais (peut-être) de Pirandello (Théâtre des Noctambules)., pourquoi diable voudriez-vous le [donner ?] en bouquet ? Pour décourager à jamais le pauvre public ? – qui ne vient tout de même pas pour ces histoires de revenants – plus faciles à admettre dans un récit que sur une scène dans l’espace d’une demi-heure ? Le spectacle en tout cas est un très grand succès et je suis contente que vous ne vous soyez pas trop ennuyé.
Bonnes vacances à vous deux.
Marie-Anne