Le déchirement profond où m’a jeté l’état de Dominique ces derniers temps, les importantes et douloureuses décisions qu’il a fallu prendre à son sujet, tout cela ne m’a pas empêchée d’être bouleversée par ce que m’a rapporté Marcel : à savoir que lors de votre séjour à Brinville – dont je me réjouissais – je vous aurais tenu cet effarant propos « Qu’on ne vous aurait pas invité... » J’en rirais si les liens amicaux, la confiance que je vous porte, qui datent de si loin ne me donnaient plutôt envie de pleurer. Songer que vous avez pu croire, et que vous croyez peut-être encore, que de ma bouche un
L’amitié que de tous temps vous avez manifesté à Marcel n’a jamais provoqué en moi que de l’estime et une certaine fierté, même davantage. Il se peut que les sentiments que les sentiments que je n’ai cessés d’avoir pour Marcel aient été fortifiés du vif sentiment que j’éprouvais de la qualité inattaquable de cette amitié. Voilà, il me semble que je ne peux en dire plus. Mais je suis très peinée.
Je n’ai pas cessé de penser à tout cela depuis que j’en ai eu connaissance. J’aurais dû vous écrire plus vite – C’est à cause de ce qui se passait avec Dom. [Dominique] que je n’ai l’ai pas fait.