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Samedi [1956]
Cher Jean,
voici la lettre de MIl s’agit de Mauriac. J’avais d’abord mal compris, l’ayant à peine parcourue, ce qu’il disait à mon sujet (en fin de compte, c’est plutôt aimable !) Quant à ses explications sur sa politique marocaine, que ne se reporte-t-il à ce qu’il a publié dans l’Express.
Mais enfin, qu’il te parle de son affection, et d’une « vraie réconciliation avec la N.R.F. » : ah ! comme je reconnais là le vrai chrétien, qui sait oublier les injures (celles qu’il a faites).
Accueillons le cher enfant prodigue.
Je t’embrasse
Marcel