la partie critique de la revue ne me satisfait pas plus que toi. Oui, nous ne prenons pas assez parti ; nous ne disons pas assez nettement, pas assez chaleureusement, ce que nous aimons et ce que nous détestons. Oui, il faudrait nous expliquer sur Colette, sur Mauriac, sur Anouilh et Salacrou, et bien d’autres. – Mais Nous n’avons pas formé une équipe critique ; chacun de nos collaborateurs parle ou se tait à sa guise ; il nous faut les réunir régulièrement, les prendre en main, leur donner le sentiment et la volonté de travailler à une œuvre commune. Manque de cohésion, de flamme et de courage.
Et puis il semble que les auteurs de simples notes croient un peu déchoir. Il faudrait que, dans ces notes, des signatures connues se mêlent aux autres ; que toi-même, et Dominique, et moi,
La rubrique des Lettres étrangères va au hasard ; celle de la musique est presque inexistante ; celle de la peinture, n’est pas satisfaisante parfois creuse, parfois ridicule ; celle de la poésie, très incomplète.
C’est là le grand effort qu’il nous faut fournir. – Pour le reste (les textes : essais, poèmes, nouvelles, etc.), j’ai peu d’appréhension ; il me semble que nous sommes en progrès.
N’essaierons-nous pas de chercher comment on pourrait développer ou susciter, en province et à l’étranger, l’amitié de la revue ?
à toi
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