je suis à la Messuguière depuis une semaine. Les deux ou trois premiers jours : admirables ; puis la pluie, le vent et le froid. Mais, bon ou mauvais jour, je fais ma douzaine de kilomètres sur le plateau, et me perds régulièrement ; et me retrouve à la nuit tombée. Je travaille aussi.
Janine navigue entre le mas du Diable et le mas de Berne ; j’irai l’y retrouver le jour de l’an et nous retournerons à Paris vers la fin de semaine.
Ici, personne, que de vieilles dames-professeurs, et Christiane Martin du Gard, avec qui je suis allé voir à Nice les Ponge, qu’elle avait emmenés en voiture.
Les soirées sont longues, propices à continuer Tacite, et à lire Renan,
Je vous souhaite, à Germaine et à toi, une bonne année, et vous embrasse.