Veux-tu bien me dire quand tu as besoin de moi, et si je peux encore rester quelques-uns des premiers jours de septembre ? Sinon, rien de plus facile.
As-tu remis à la composition les textes du n° d’octobre ? Je crois que je t’avais présenté un projet : l’article « marxiste » (de Lefèvre), les poèmes de Follain ou de Desmeth, la première partie du récit japonais (mais a t-il été revu et allégé?), la nouvelle d’Alexis. Et ton propre texte, dont tu me parlais ? Il y a aussi Jouhandeau (L’écrivain). Peut-être, c’est court, les pages de Jaccottet, à moins que tu ne les préfères dans le Temps, comme.... J’avais aussi quelques « notes », dans l’un des classeurs qui se trouvent sur ma ttable.
- Est-ce « sottise » chez Bousquet, ou complaisance ? De toutes façons, regretttable et décourageant.
- Oui, Leconte de Lisle, c’est vrai, j’aurais du me rappeler ce beau vers de prosateur. Je l’avais noté dès mon enfance. J’en étais venu à me l’attribuer (le partageant toutefois
- Vu quelques jeunes écrivains de province. Il n’est pas vrai qu’ils ne lisent pas la nrf. C’est toujours la revue à laquelle ils aspirent, quelles que soient leurs critiques. Mais il faudrait de la propagande dévouée.
- Ecoute, j’ai un mas pour toi (et Dominique aussi) : Je ne parle pas de celui de Beucken, bien que le pauvre garçon serait enchanté de te recevoir). Il s’agit d’un très joli mas, qu’un richard belge met à la disposition d’écrivains belges ou français (mais pas suisses). Ou plutôt un double mas, dont une partie est habitée par un gentil petit ménage, et dont l’autre me sera réservée (4 pièces indépendantes) du milieu de septembre jusqu’à juillet. Cela s’appelle le mas du Diable
Le Diable était le premier propriétaire. Il venait de Tarascon.
. Rien de plus idyllique.
Je t’embrasse