Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1957 Arland, Marcel (1899-1986) 1957 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1957 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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[1957]

vendredi

Cher Jean,

Nous sommes rentrés mercredi soir, pour tomber en pleine chaleur. Je me console un peu en pensant que Jabrun doit être frais. Repose-toi et travaille. Ne pêcheras-tu pas aux écrevisses ?

Nous sommes allés hier soir fêter l’anniversaire de Chagall. Chagall , un peu vieilli (traits tirés) mais heureux. Heureux et cherchant son malheur : « Eh bien, demandait-il à André Masson, qu’en pensez-vous ? (de mes ttableaux) – C’est charmant », dit Masson, qui ajouta, après un silence de catastrophe : « Et solide comme tout ce qui est vraiment charmant. » Mais l’accent n’y était pas.

J’ai trouvé admirables les toiles en gris, et la toile rouge. Mais bien aimé aussi la plupart des autres, même le poisson, dont j’ai pensé avec indulgence que tu devais le chérir.

Nous avons ensuite dîné, mais sans Dominique, avec les Lambrichs et France (qui était ivre et criait à tue-tête qu’elle voulait changer de sexe et boire un tonneau de bière.

Je t’embrasse

Marcel

Cioran

C. Wilson

Supervielle

Frank

Starobinsky

Kern

Et, comme dimanche, le « Chant des PaysansLe chant des Paysans, de Louis Murville, est publié dans le numéro d’août 1957 de la revue. »

- Dans le Temps comme :

Mandiargues

Chayssac

Bierce

Dermenghem