Je suis rudement content que les choses s’arrangent un peu, pour le n° Claudel. Je suis honteux de l’avoir si mal préparé. Tu aurais dû m’adresser une semonce : je l’ai méritée.
Je pense être à la revue vendredi. Je sais bien que ma présence est inutile ; mais j’avais prévu ce voyage à Paris où m’attendent deux ou trois petites affaires urgentes, sans parler du plaisir de te revoir, de vous revoir.
J’ai terminé une autre longue nouvelle, la cinquième, la plus détendue (tendue dans la seule légèreté). - Mieux vaut que tu lises toutes ces nouvelles en même temps : elles sont tellement associées l’une à l’autre. Je pourrai sans doute te les communiquer au début de septembre ; à ce moment-là,
Le grand charme de l’île, c’est une constante douceur de l’air et de la lumière. Pas une goutte de pluie, et pourtant on ne peut parler de sécheresse. Tu y travaillerais à merveille.
Lambert vient de partir pour Pérouse. Catherine ne nous quitte guère, gentille d’ailleurs, et c’est un plaisir que de la faire marcher. J’ai vu Claude Roy et sa femme, à qui j’ai raconté quelques petites histoires russes ; ils m’ont fait entendre de la musique chinoise, c’est à mi-chemin de l’Ecosse et de l’Auvergne.
Berne est là, courtois et discret ; qui échange avec Janine des recettes de cuisine.
Je t’embrasse