[1957]
Rien de bien nouveau à la revue. Peu de difficultés pour le n° en cours. J’ai émondé, attentivement, le texte de Kern ; je crois que ce sera bon. - Demandé à Follain une note sur le dernier livre de Lubin.
Je n’ai pas encore commencé ma préface à Larbaud ; je relis et prends des notes ; mais c’est lent, je travaille mal, et m’en désole. Je ne fais pas la vingtième partie de ce que je devrais faire, en tout domaine, qu’il s’agisse de la revue, de mon travail personnel, de mes rapports avec les gens ou de mes rapports avec moi. Ce sont ceux-ci les plus difficiles, et je vois bien la comédie : s’accuser et rêver à mieux, c’est une erreur complaisante pour en rester là.
J’ai vu, au théâtre de Lutèce, deux petites pièces de Obaldia, qui sont charmantes.
France, ayant jugé toute nourriture indigne de sa [détresse?], se contente de foie de veau vitaminé et de wisky [whisky] (avec quelques gouttes d’eau de Vichy).
J’irai sans doute en août à la Trappe ; rien que pour quelques jours, hélas ! Il paraît que je ne pouvais y entrer définitivement que si Janine, de son côté, entrait dans un ordre ; mais elle n’y paraît pas décidée.
Amical souvenir à Maurice et Simone Toesca.
Je t’embrasse