C’est à peine si j’ai pu dormir la nuit dernière. Il y avait vraiment dans ta lettre des traits trop douloureux.
Je garde toujours dans mon portefeuille un billet que tu m’as écrit, je crois, l’an dernier. Où tu dis : « Tu comprends, il y a tout de même quelque chose d’unique dans notre amitié (dans une amitié sans jamais la moindre jalousie). Il nous faut en être dignes, il nous faut en rester dignes à chaque instant. Il faut nous dire que nous n’en serons jamais assez dignes, puisqu’après tout elle est là ... »
Je ne songeais à rien d’autre en t’écrivant. Et je n’a rien d’autre à t’écrire.