Germaine me demandait pourquoi depuis si longtemps je n’étais pas allé la voir : il y a plusieurs causes :
- Par une pudeur assez lâche : pour ne pas la voir malade.
- Parce que je craignais de tomber dans un mauvais instant.
- Par une autre sorte de pudeur aussi : du fait de Fr. Cl. [France Cloquet]1
Mais je dirai surtout ceci, qui n’est pas précisément une raison, mais qui m’éclaire : voilà quatre ans que je ne suis pas allé à Varennes. Je l’ai traversé un jour, sans m’arrêter un instant, en voiture, les vitres relevées. Un autre jour, je suis allé jusqu’au pied de la colline, et j’ai fait demi-tour.
1 Et par une autre, bien différente, du fait de mon amitié pour Dom. A. [Dominique Aury]
Je reprends un point d’une de tes dernières lettres. J’ai su par Fr. [France] que, sur la feuille que tu as remplie pour la carte de journaliste, tu as indiqué comme appointements 120.000 fr. As-tu voulu ne porter que la somme que tu avais le plus
Je t’embrasse