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Varennes sur Amance
Haute Marne
Je suis depuis quelques jours à Varennes. Je commence à m’y retrouver. Je pense beaucoup à toi ; à maintes choses que maintes fois j’ai voulu te dire.
La maison est devenue assez misérable, dans son abandon ; mais j’y vis un peu en Robinson ; je balaie, je fais ma vaisselle. L’ennui est que je ne peux entrer au jardin ; il n’y a plus de jardin : un monstrueux enchevêtrement d’orties géantes, de vigne folle et de hautes plantes que je n’avais vues que dans les marécages.
Je reviendrai vers la fin de la semaine prochaine.
Je t’embrasse