J’ai remis hier soir à France Cloquet une lettre dont je te donne la copie.
Je ne puis plus supporter son attitude à mon égard. Depuis des mois, je ne lui demande rien, pas même de taper une lettre ou de renvoyer un manuscrit. Je n’attends absolument rien d’elle. Tu as pu voir que je l’ai soutenue autant que je pouvais, mais ses explosions d’hostilité, de persiflage, d’insolence, de grossièreté ont repris plus que jamais. Elle me décourage, elle m’empêche de travailler, elle me rend malade. Tout se passe comme si elle avait juré de m’abattre et de me faire quitter la revue. Et je vois le moment où elle y parviendra. Je ne sais plus que faire.