Merci de m’avoir envoyé le n° du Mercure consacré à Rimbaud. L’article de Guillemin et celui de d’André Tiau contiennent des renseignements nouveaux et intéressants. Celui de Paul Guiraud offre un bon exemple des conclusions auxquelles peut aboutir une méthode « scientifique » d’investigation, c’est-à-dire des conclusions plus délirantes encore que celles fournies par les interprètes les moins prudents et les plus gratuits !
Quant à l’article de A. de Graaf il est simplement absurde – du moins à mon avis.
J’ai pu, ces dernières vacances, terminer à peu près mon livre sur Rimbaud. Il ne me reste plus à accomplir qu’une révision et une mise au point de l’ensemble. Puisque vous avez bien voulu me dire à diverses reprises que vous regrettiez mon absence de la revue, je viens vous proposer un morceau de ce livre (une dizaine de pages dactylographiées qui forment un ensemble). Si ce projet vous convient, dites- le moi, et je ferai « taper » ce passage pour vous le soumettre. Je crois que vous m’approuverez de toutes façons, de considérer désormais mes rares moments de répit à l’achèvement de mon livre plutôt qu’à me disperser dans des notes, comme je l’ai fait si longtemps.
La réponse d’E. m’a paru vraiment lamentable et je n’emploie cet adjectif modéré que pour rester dans la limite de la courtoisie.
J’ai été surpris de lire dans la N. N. R. F. ma première lettre raccourcie (que j’avais supprimée) et non la seconde pour laquelle j’avais donné le bon-à-tirer ? Sans aucun doute avez-vous estimé au dernier moment que cela valait mieux ainsi.
Affectueusement à vous