Que vous ayez pu vous sentir « offensé » de ce retrait de demande d’une préface, alors que ma femme vous avait exposé les motifs d’élémentaire charité que la contraignait à consentir,dans la circonstance, à ce qui représentait pour elle un grand sacrifice, me confond.
En effet je n’ai jamais eu, et n’aurai jamais le sentiment, que ce soit un acte de courage que de mettre en péril d’autres êtres
Quant à l’attitude de Daumal, de Lecomte ou de moi-même, je ne crois pas qu’elle ait eu quelque chose à voir dans une circonstance où il s’agissait de donner un peu de joie, que vous estimiez légitime, à une artiste inconnue, très malade, et qui ne pouvait de ce fait espérer avoir une autre occasion de recueillir le bénéfice moral d’un talent qui s’était exprimé à travers tant de tourments !
A vous