Si j’avais à t’« approuver », ou à te désapprouver, 'cest à toi que je m’en ouvrirais. Quand je dis à Germaine, ou à Fernandez, que je comprends l’attitude des catholiques, qu’elle me semble la seule belle s’ils l’ont vraiment adoptées parce qu’ils sont catholiques – que l’on ne me fasse pas dire que je te désapprouve. (De même pour Mme Rivière, que je ne connais pas, mais dont toute l’attitude, si elle n’est due qu’à la foi, me semble admirable).
Où je me sépare un instant de toi, c’est devant l’offre que tu as faite à Claudel de censurer les n°s où il collaborerait.
Je tends enfin à expliquer les doutes, la gêne d’un homme gauche, mais sincère comme Petit, par l’apparence que tu offres souvent de te plaire davantage au jeu des idées, à leur lutte, qu’à ces idées-mêmes, de t’y plaire et de le ménager dans la revue, et de l’exciter.
- Mais peut-être est ce la raison d’être de la revue, qu’elle permette une opposition, qu’elle les éveille même ?
- Oui, si elle ne le fait pas (si elle ne semble pas le faire) par jeu.
Flaubert et Brunot ont raison ; mais « auraient pu » est si proche d’un subjonctif. Bien que jamais coupées est laid, je te l’accorde volontiers ; mais prends garde qu’il l’est surtout à cause du mauvais emploi de jamais.
- Mais il s’agissait de Benda, puriste, et de son bien qu’ayant, que je persiste à trouver mauvais regretttable à tous égards.