Il faudra bien que je retrouve un jour
le doux plaisir de t’avoir dans les yeux.
Un homme comme toi, nous ferons tant il faut lui faire l’amour
qu’il faudra tant et si bien qu’il en reste amoureux.
Un homme comme toi, il faut y revenir
l’avoir à soi, le couler dans ses bras,
Le sentir fondre et lui appartenir
comme une rive au courant qui s’en va -
Mais, je le sens, ma jeunesse s’eloigne,
qui sait, qui sait quand nous nous reverrons
S’il suffira que je te dise « allons »
pour que l’amour à nouveau nous empoigne -
Et le plaisir qu’avaient nos deux visages
sûrs de leur corps, d’un appétit commun
Va-t-il sombrer sous le poids mort de l’âge,
Un homme comme toi, que j’avais sous la main
Oh mes amants venez donc le couvrir,
de votre poids plus lourd que son destin
Après la mort, il lui faudra courir
Mais vous pouvez me faire en chœur les malins,
Un homme comme toi, je n’en reverrai qu’un -