J’ai fait comme pour les romans policiers, j’ai commencé par lire la page 37 (qui n’était pas dans la N.R.F.) à la lueur de laquelle j’ai relu tout le reste. « Libres de quoi ? Ils n’en ont pas souci ». Qu’est ce qu’une liberté que ne guide plus un devoir, disait Gide. Et en effet de quoi nous nourrirons nous le jour ou tout sera clair – nous ne vivons que greffés sur l’obscurité ; c’est elle la grande nuit maladive qui nous gorge de son lait et nous pousse en avant à aimer, à rêver à peindre des ttableaux, qui nous force d’être pour se voir – qui s’invente en nous donnant vie
Oh la grande naïveté des penseurs. Comme leurs mondes clairs est sont indigestes. Pour moi je range Le clair et l’obscur a côté du beau texte de Cioran sur l’Utopie - (comme un même texte dont la moitié serait dans l’air et l’autre dans l’eau) bien flatté heureux d’avoir un ami tel que vous, attendant toujours sa visite, pour lui donner quelques meilleures raisons de se flatter d’avoir un ami tel que moi -
(mais l’amitié aussi se passe de raisons) -