En fait, le livre que vous m’avez demandé (« Histoires extraordinaires d’animaux ») est épuisé. Mais dès achèvement de sa réimpression, vous le recevrez.
Ne connaîtriez-vous pas quelqu’un capable de lire un livre suédois , de le juger – et éventuellement de le traduire ? (C’est chez Hachette que l’on me demande cet oiseau rare.)
Je reçois votre mot.
Pour le maquis : moi, la place me tenterait assez, en tant que savoyard
Plaisanterie à part, Lily Pilotaz m’écrit qu’ils sont assez soucieux à cause de leurs enfants, restés ici. Je lui réponds en lui demandant ce que je pourrais faire pour eux si quelque chose arrivait : comme, à ce moment-là, mon propre sort perdrait beaucoup de son intérêt, j’aimerais assez me rendre utile à quelque chose. (Je commence à me faire à l’idée de mourir à 38 ans).
Oui, dimanche , 11h1 /2 .
Reçu un mot de Coroli. Vous en parlerai.
[horizontalement en haut, extraits d’un journal] « Ultimatum »-
de Big Ben , Barry Jones et Hugh Cross interprètent sobrement ce drame moderne diamétralement opposé aux louables tentatives désarmantes de Garry Davis : mon voisin très bavard le faisait remarquer, et d’autre part trouvait au premier nommé des ces acteurs une surprenante ressemblance avec Jean Paulhan, lequel heureusement, homme de lettres s’il en fut, n’a jamais, révérence garder, poussé aussi loin la plaisanterie…
Henry Magnan.
(« Le Monde »)
[en-dessous, en rouge] Mardi