Votre silence (épistolaire) depuis deux semaines me donne des scrupules : je crains que mon goût pour ce mode d’expression et d’échanges ne finisse par vous excéder un peu.
Il faudrait, bien entendu, me le dire.
Je serais heureux pourtant si vous pouviez me dire comment acquérir les reproductions « Aeply » (pour l’amie canadienne dont je vous ai parlé).
Un propos d’ « Argus » (dans la « Gazette des Lettres ») sur le féminisme littéraire m’a valu plusieurs lettres [vitriolesques?] de dames-écrivains, dont une (de 12 pages) de Mme Françoise d’Eaubonne, romancière, adressée à Madame Claude Elsen (suite, sans doute, à certain écho des « Lettres françaises » que vous savez) et m’accusant proprement de trahir mon sexe (le « deuxième »)…
(Cela fait une curieuse impression de s’entendre appeler « Madame et chère consœur »…)
De tout cela, je tire la matière d’une chronique – mise au point, qui
Je vous reparlerai sans doute lundi de Braque. Je crois en effet avoir à faire, pour le même numéro de la « Gazette », un papier sur les rapports de l’écrivain avec la peinture. Dans lequel j’aimerais parler de Braque. Pourriez-vous éventuellement me confier pendant quelques jours ses « Carnets » ?
À lundi, en tout cas.
Que pensez-vous du temps qu’il fait ? Je suis, pour ma part, absolument « groggy » (le sang nordique s’accommode beaucoup mieux de quelques degrés sous zéro...)