Je ne saurais vous dire à quel point j’ai été sensible à ces quelques mots que vous m’écrivez (« J’ai beaucoup songé à vous, hier »). Auriez-vous donc senti que ces trois jours seraient pour moi – et pour « elles » – une grande chose ?
Il va falloir, maintenant, s’accommoder à nouveau de l’attente. Mais je sais mieux ce qui la justifie et lui donne un sens. Je sais aussi dans quelle mesure votre amitié me la rend plus facile.
Je vous conjure de ne plus me dire que je vous suis, parfois, un petit peu utile. Si c’est vrai, je vous en veux presque de ne pas me demander davantage.
Oui, Braque est un homme rayonnant . Et j’étais assez ému d’approcher l’un de ceux qui m’ont « révélé » la peinture.
Ah, j’aimerais beaucoup lire ses Carnets , et Braque le Patron . Ne pourriez-vous me les prêter ?
Cette lettre est absurde, puisqu’
Je vous l’envoie quand même.
Croyez-vous (et pardonnez-moi de vous relancer à ce propos) que le projet Lourmarin se réalisera ?
Croyez-vous aussi que le projet Hirsch ait des suites ?
(C’est qu’il faut tout doucement que je commence à organiser mon existence matérielle durant les mois qui viennent…)