Ci-joint : - note sur L.P. [Louis-Paul] Guigues, et son manuscrit ;
- le « Supplice »;
- un écho des « Lettres françaises », où il est question de vous (surtout) et de moi (par raccroc). Me voici devenu « Madame » Claude Elsen. Quels avatars connaîtrai-je encore, grands dieux ?
Bien entendu, je ne leur réponds pas,- même pour préciser mon sexe. Mais il est amusant qu’ils avouent ainsi que J.P. [Jean Paulhan] les gêne (en soulignant qu’il n’est « malheureusement » pas un mythe).
Je reçois une lettre de l’imprimerie Lang, me mettant en demeure soit d’y rentrer immédiatement, soit d’envoyer « par retour du courrier » un certificat d’arrêt du travail dans les règles (qui m’imposerait , sans se borner à la recommander , un arrêt de travail d’une durée précise : c’est plus que ne le veut faire mon médecin, homme scrupuleux).
Cette situation ne pouvant se prolonger indéfiniment (ce qu’elle risquerait de faire), ne pouvant moi-même demander périodiquement à un médecin des certificats de complaisance pure, je
Je reste bien entendu au Syndicat des correcteurs : c’est une précaution matérielle et une « couverture » morale, en cas de besoin.
Il me reste à espérer que je ne mourrai pas de faim après l’été,- mais pour l’instant, rentrer chez Lang est au-dessus de mes forces…
Vendredi
merci de votre mot,
comme vous voyez, j’avais relevé l’écho hebdomadaire que vous consacrent les Lettres…