Reçu un mot de Pilotaz. Il serait très heureux, dit-il, de pouvoir courir sa chance à la Guilde. J’aurai son ms. [manuscrit] complet dans quelques jours. Que dois-je en faire ? Le déposer chez vous ?
Nous avons eu peu de temps pour parler, hier. Vous me direz quand je puis passer vous voir aux Arènes (dimanche, ou plus tôt?).
C’est bien tentant, d’entrer chez Gallimard. J’espère que ce ne serait pas trop « voyant » ? Mais j’imagine que je ne dois pas m’emballer.
Ce qui m’inquiète plus que les impôts, c’est qu’il est question d’un augmentation sensible du prix des chambres dans mon hôtel. Il manquait encore cela (nous payons déjà 7.000 pour chaque chambre).
Ces problèmes financiers sont bien obsédants…
Il me tarde de voir les Cahiers . Table pour vous (à moins qu’on ne vous l’envoie). Et il va sans dire qu’une note de vous sur Sartre sera fort bien accueillie.
À bientôt
Votre visite m’a beaucoup touché. Il me semble que la grippe s’éloigne (à regrets). J’ai aussitôt écrit à M. Robin. Je vous tiendrai au courant. Merci encore.