Nous n’avons décidément pas de chance (vous non plus, d’un autre point de vue). Nous avons été désolés de ne pas vous voir, samedi.
Ces vingt quatre heures se sont passées très bien et très vite.
Il paraît que, là-bas, mes anciens amis rentrent tous, peu à peu, dans la vie normale. On espère même que Robert P. [Poulet?], bientôt… (Il envisagerait, à ce moment, de venir ici.) Quant à l’ami dont je vous avais parlé, et qui avait eu des ennuis à Rouen il y a quelques mois, tout s’est arrangé au mieux.
Ma femme aspire avec courage mais impatiemment au jour où elle pourrait venir me rejoindre. Mais vous imaginez le nombre de problèmes que cela pose, et leur complexité (ici aussi, et pour moi…). Je vous raconterai tout cela. (Ne m’en parlez pas, si vous m’écrivez.)
J’espère vraiment que vous serez rétabli samedi prochain, pour notre petite réunion « guildienne ».
Si je n’ai pas de vos nouvelles d’ici là, je téléphonerai chez vous vendredi, par exemple.
J’aimerais lire l’article de vous qu’a
Dommergue (le bouquiniste) craint que les Saint-Martin ne soient très malaisés à trouver. Il essayera. Peut-être (selon lui) auriez-vous plus de chances chez Dobron (bd [boulevard] St-Germain).
Un ami de Spitz, de passage à Paris et repartant pour je ne sais quelles Philippines, désire acquérir quelques « curiosa ». Je lui ai suggéré de s’adresser à Chatté, de notre part.
Je crois bien que c’est tout.
Soignez-vous bien. Je vous aime bien (et un peu mieux que « bien »…)
(Pour l’angine simple – vous savez que je suis un peu médecin à mes heures – il y a de très honnêtes dérivés de sulfamides, comme le Collusulfamyd, ou les dragées de Solutricine. Ou le bon vieux « bleu de méthylène »).