Désolé de ce sot empêchement, qui nous a privés du plaisir de vous voir… J’aurais pu, à la rigueur, me traîner jusqu’à la Reine Blanche , mais en assez piètre forme et – comme dit très justement Moucky – nous ne vous voyons pas si souvent qu’il faille laisser la grippe en diminuer l’agrément. J’espère bien que vous nous fixerez un autre jour, par exemple mercredi prochain ?
Je me suis alité le 31 au soir, ce qui a résolu le problème toujours un peu fastidieux du réveillon et des visites du jour de l’An. J’y ai passé quatre jours (au lit) dans un curieux état « brumeux ». Avec, pour m’occuper, outre des romans policiers, un mal léger et bizarre : imaginez, entre le cou et l’épaule, une brûlure, une gerçure invisibles, comme un pincement des nerfs, juste sous la peau ; pendant 24 heures, s’est mis à apparaître une manière de coup de soleil, sensible au toucher, qui s’est effacé comme il était venu, laissant subsister – jusqu’à présent – cette gerçure, ce pincement. Cela permet(tait) toutes sortes d’hypothèses attachantes, depuis le prosaïque zona jusqu’aux premières séquelles européennes des expériences atomiques. Mais me voilà à nouveau sur pieds, et aux prises avec de plus modestes préoccupations…
À ce propos, Jacques Robichon – par qui, à la demande de Chardonne, j’ai été introduit chez Amiot-Dumont – me dit que l’on pourrait y renoncer à mes
J’attends, nous attendons de vos nouvelles.