Je suis certain que vous aimerez ces Guimbardes . Mais ils sont un peu ridicules, à la Table Ronde, de me charger de vous demander un avis sur un livre qu’on ne vous avait même pas envoyé.
Je suis relancé par William François, des « Essais »[,] qui m’annonce la reparution de sa revue et me demande d’y collaborer. Ce sera bien volontiers – d’autant que, me dit-il, nous nous y retrouverons côte à côte, vous et moi. Savez-vous s’il songe à payer ses collaborateurs ? (Je n’en finis pas de payer les factures et les dettes dont nous sommes accablés…)
Je vous envoie donc (ci-inclus) la lettre de F.N. [François Nourissier] à l’Express et – à titre documentaire – le mot que je lui ai envoyé à sa suite et qui, je crois, nous a quelque peu brouillés. Il me semblait pourtant avoir été très modéré dans mes remarques. Vous seriez très gentil de me retourner les deux .
PS – Tant que j’y suis, je vous envoie également la préface que j’ai écrite pour les Deux Don Juan (Tirso de Molina et Molière) que publiera le 15 septembre le « Livre-Club du Libraire ». Vous me direz si, éventuellement, elle ne trouverait pas place dans la nrf [Nouvelle Revue Française ]. Il n’est pas du tout nécessaire – me semble-t-il – de la présenter comme une préface : il suffirait sans doute de supprimer le premier alinéa de la deuxième partie (p. 4, sous le sous-titre du « Séducteur au libertin », depuis « Voici donc... » jusqu’à « … la complexité ».
Dans la négative, vous seriez également gentil de me retourner ce texte.
Et je vous soumettrais peut-être, d’ici peu, des pages du journal que je tiens depuis six ou sept mois.