Le 3 [1954]
Cher Jean,
C'est vrai que l’air de Brinville est bon, et la maison est fraîche et dispose au travail. J'ai terminé le premier récit des Fines Attaches, je voudrais bien vous le lire. J'ai lu, de Perros, les Notes (pour une préface, il devrait maintenir ce premier titre) qui sont souvent remarquables et parfois émouvantes.
Si vous quittiez Paris, dans les prochains jours, j’aimerais [?] savoir où l’on peut vous écrire.
Gilberte vous envoie ses amitiés. La mienne vous est fidèle.
Georges.
Merci de v. lettre. Je suis cont. que v. travail marche bien. Du mien je ne sais que dire. Je suis au bord de qq. ch. Ce n’est pas encore sûr que j’y tombe.
Non, je ne compte pas quitter Paris : imposs. de laisser Germaine. Mais le temps est plaisant : pluie et froid. Il y a mm des aventures : nous sommes en ce mom. cernés par des forces de police montée : les témoins du Christ ayant décidé de tenir un meeting dans les Arènes.
À ts 2 très affectt