Epreuves reçues ce matin. Je vous les renvoie, ce même jour.
Vous m’aviez demandé une petite note préliminaire : « A la mort de M. Thibault (ici ses titres) on trouva dans son tiroir, etc... » Hum!...
Ce que vous voulez, si je comprends bien, c’est que le public soit nettement prévenu de la mort de ce vieux père Thibault. Alors, le mieux ne serait-il pas de publier son billet de faire-part ?
Voici ce que je vous propose :
Ayant remarqué que je pouvais, sans trop vous donner d’ennui, sans augmenter en rien le nombre de pages que vous m’avez attribué, (simplement en profitant du blanc laissé à la dernière page), récupérer environ 16 lignes de texte supplémentaire, je vous propose de commencer l’article par une quinzaine de lignes nouvelles, que je vous envoie ci-joint.
socialement le père Thibault. Elles insistent bien nettement sur le fait qu’il est mort : « … la main du défunt. » Elles ont l’avantage de présenter ce supplément d’information sous une forme plus pittoresque qu’une simple notice. Enfin, il me semble qu’elles devraient vous donner à tous deux satisfaction.
Au cas où j’aurais mal calculé les lignes et les lettres et où il serait impossible de tricher, je vous propose de sacrifier les 7 dernières lignes de l’article (la carte postale du forçat) et d’arrêter l’article aux mots : ... » n’était pas dans la pochette ».
Mais si l’on pouvait ne rien supprimer, cela vaudrait mieux, car je ne déteste pas cette fin du fragment.
Bien affectueusement vôtre