Ça m’ennuie de ranger le n° de janvier sans vous avoir dit combien je l’ai trouvé succulent et bien farci ! Le délicat, le délicieux Délice d’Eleuthère, dont je me suis régalé deux fois, tout ébranlé de résonances. Et le Valery, qui m’a enchanté. « Achever un ouvrage ». Oui, il n’a que trop raison, personne ne sait plus travailler, effacer par le travail l’empreinte du travail. Et le Fantôme de Fargue ; et la lettre de Rilke ; excellents tous deux. Et le Giraudoux. Et le Fernandez, plein de choses qu’on aimerait discuter… Par exemple, je vous laisse l’aride P.C., pour vos gargarismes solitaires… Mais surveillez l’Air du mois, bon dieu, je le disais bien, ça va glisser sur la pente savonnée de la littérature d’hebdomadaire ! N'empêche, l’ensemble est rare.
Affectueuse accolade, et bravo,
C'est toujours ridicule de décerner des palmes. Mais le silence me gênait davantage…