Un grand merci pour la lettre, merci de m’avoir envoyé la traduction.
J’avais naturellement envie de répondre tout de suite et en détail, je ne l’ai pas fait et c’est bien aussi, j’aurais voulu vous faire des objections en allemand, je vous assure ce que j’écris est bien plus simple en allemand, en français par
Je n’aime pas « l’Ombrageuse » j’aimerais mieux « Gelegenheitsgedichte », encore un intraduisible ? Enfin nous parlerons de ça quand nous nous reverrons.
Ne croyez pas que je suis ingrate, je vous sais gré de vous avoir donné [sic] tant de mal et j’ai lu et relu.
Vulpera a ce matin un air gai, le soleil est revenu après 5 jours de pluie et de froid. Nous
Nos faisons la cure, nous nous reposons, nous nous promenons et nous sommes sages, pas de vin, pas de tabac, pas de café. Et cette vie nous plaît, du moins pendant quelques temps, puis elle est assortie au pays, aux montagnes.
Nous nous tourmentons pour l’Espagne, tous les noms Somosierra, Buitrago etc. nous les connaissons si bien.
Le Luxembourg nous l’avons traversé en auto Paris, la Belgique, la Hollande, le Luxembourg, l’Allemagne. Je me rappelle que j’avais des difficultés à me reconnaître avec sa monnaie. Je vous souhaite un beau temps, un bon repos. Etes-vous dans la forêt ?
Avez-vous des manuscrits à nous faire lire ? H. veut avoir deux mois de montagne cette année, nous monterons d’ici à St Moritz, puis nous descendrons à Ragaz et nous ne serons de retour que le 15 ou 20 septembre.
Nous pensons beaucoup à vous deux, nous aimerions bien parler Mesures, Paulhan et Church ici où tout est calme.