Je suis mal en point. Ma sœur vient de mourir subitement à Munich. Lundi soir, je l’ai su par télégramme. Je suis ébranlée, triste, triste, c’est difficile de raisonner, de se supporter.
Moi aussi, j’étais contente de notre petite réunion, comme vous je sentais Henry là, près de moi. Cependant la solitude est mon sort, je le sais, je la subit [sic], avec révolte par moment.
Je ne connais pas Mr Mazars et je lis rarement et distraitement le Figaro. Je regrette que vous avez été ennuyé par sa note que vous m’avez fait connaître, n’y ajoutez pas d’importance.
Je viendrai rue des Arènes quand je me sentirai plus courageuse.
Bien affectueusement à tous deux