1, avenue de Halphen
Ville d’Avray
S. et O.
Obs. 0. 932
Enfin l’été – ce matin en ouvrant mes volets (j’adore faire ça) très tôt, 7 h, c’était mon beau jardin, le beau ciel, le chaud soleil du temps ou [sic] je découvrais chaque jour à nouveau Ville-d’Avray. Toute la maison dort encore, je ne partage avec personne ma joie – C’est bien cela – on m’aime un peu trop, surtout ma famille américaine, deux visites la semaine dernière, aujourd’hui arrivent mes cousins Minton [?] que vous connaissez. Ils arrivent d’Italie en auto. Helen m’a téléphoné hier soir de Beaune, débordante d’enthousiasme. Mais ces visites, agréables en somme, m’empêchent de voir les Parisiens autant que je voudrais.
Pouvez-vous déjeuner avec moi chez Prunier avenue Victor Hugo Lundi à Midi ½ Lundi 24 septembre. Avec Mlle Auclair
Et voici les livres, merci de me les avoir portés – j’ai lu Lettres de Capri
[Ligne au-dessus : sympathique et indigné]
J’ai vu Germaine – vos courages sont incommensurables –
Je vous admire tous deux et je vous aime. [« Pâté » rayé] C’est pour cacher une faute d’orthographe.