Je suis bien content que vous soyez installés, quelques puissent être les troubles et les fatigues que mon expérience prévoie pour vous encore. Je serais allé vous visiter si la vigilance paternelle – d’ailleurs fort douce – ne me retenait ici. A ce propos, le docteur insiste vivement pour que la jeune Irène reste sous le soleil qui l’a vu naître au moins jusqu’au 20 Octobre. Je serai donc forcé de manquer votre première réunion. Je vous prie de m’excuser d’une façon sentie auprès de nos amis.
Les Supervielle aiment Aix où nous avons passé de bonnes heures ensemble à Pâques. La ville est sur votre chemin. Si vous passez, envoyez-moi un mot pour me dire l’heure et je pourrais vous rencontrer à l’hôtel Sextius ou ailleurs. (Les S. ne connaissent pas le chemin du Couffin.)
Je vous envoie à tout hasard l’essai de Brunschwicg, que je trouve toujours fort intéressant. Vous recevrez dans quelques jours un petit essai de moi que j’ai communiqué à Pontigny. M. Desjardins m’écrit à ce sujet : « si j’étais directeur de revue, je ne reculerais devant aucun
Je vous « espère » et vous assure tous les deux de mon affection,