J’ai été empêché, par mes va-et-vient, de terminer à temps ma chronique (qui sera sur Blondel, en partie) pour le numéro d’octobre. Vous l’aurez au début du mois prochain. J’y ajouterai des « airs du mois », comme me le demandiez dans une lettre précédente. Je suis très heureux que les Violents vous aient plu. Je craignais un peu que la formule (différente de celle du Pari) ne vous eût causé la même gêne qu’à Arland. Je la crois bonne pour exprimer un certain caffouillage [sic] tragique de notre temps. Le début a été remanié suivant vos indications. (Vous rappelez-vous ?)
Vous trouverez ci-joint un article-modèle d’un critique d’art éventuel que j’ai chassé, et qui me paraît très souhaitable pour la revue. Pour ses connaissances, sa pénétration, sa finesse et sa réserve, il est déjà très N.R.F. l’article lui-même (quoique communiqué à titre d’échantillon) pourrait être publié, à cause de ses vues sur l’illusion des primitifs. Je vous soumettrai sous peu d’autres textes du même auteur, que je ne saurais trop chaudement vous recommander.
A bientôt, et très affectueusement à vous deux,