Je crois qu’au contraire vous comprenez très bien :
à Paris, outre tout le reste, je m’occupe de ce bulletin sur les radios mondiales ; ce travail suffirait déjà à me faire vivre avec le sentiment qu’il n’y a pas « une minute à perdre ». Je ne puis m’en occuper (et m’occuper du reste) qu’à condition d’aller très vite et de passer outre à tous les petits détails ici et là.
Paseyro est un vrai poète et je suis heureux de m’être occupé de son œuvre. Mais le pauvre me tarabuste depuis des mois ; il ne veut pas encore comprendre que je m’occupe de 40 choses différentes en même temps.
Alors, il vient des moments où, après avoir fait le maximum pour trouver du temps libre ici ou là, j’ai la faiblesse de m’énerver sur quelque difficulté secondaire. Puis,trop le sentiment que, dans plusieurs milieux, il se perd encore du temps à me tendre des pièges. Je devais un peu me guérir de ce sentiment de persécution.
M’occuper de moins de choses à la fois ? Ce n’est pas possible, ce serait le véritable suicide. Il vaudrait mieux veiller aux moments de fatigue, pour éviter les erreurs.
Je vous souhaite de tout cœur de bonnes fêtes et vous envoie une pensée affectueuse.