Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Jean Paulhan à Barbara Church (10 août 1957) Paulhan, Jean (1884-1968) 1957-08-10 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1957-08-10 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)<br />
PLH_120_375231_1957_02
Français
8-10-57

Dimanche.

[pas une réponse, une rencontre.Ecriture allographe..]

Chère Barbara

Vous ai-je déjà envoyé le pont sur lequel passait Cicéron, quand il allait soigner ses rhumatismes à Chaudesaigues. Le voici, qu’un barrage récent vient d’envoyer à vingt mètres sous l’eau.

Je vais répondre à ce M. Blanchy Menocal qui a un si beau nom.

.2.

Quant à la note du Figaro (mais vous a-t-elle ennuyée) je sais à présent d’où elle vient : d’une conversation de Lambrichs, devant Jean Mazars, du Figaro.

Etes-vous pour longtemps encore à Ville d’Avray, y fait-il un peu frais ? A Paris, non. Mais je vous embrasse.

Jean P.

J'ai trouvé Henri

3

Pourrat extrêmement las, vieilli de quinze ans. Mais le médecin affirme qu’il va se remettre, qu’on lui a simplement donné trop d’anti-biotiques. Marie et lui vous envoient leur affection.

Leur fils Claude va se marier (avec une gentille Alsacienne). Il part dans quelques jours pour le Danemark. Il sera agronome (comme Henri voulait le devenir quand il est tombé malade – phtisie – à vingt ans.)