À Mademoiselle d’Estioles.
Mademoiselle,
Puisque votre beauté est inexpugnable, et qu’une honnête présomption lui a fait jusques ici mépriser les torches sacrées de l’amour, il est raisonnable de mettre en la main des mortels des armes battantes pour vous forcer à prendre la résolution d’un avantageux parti : ces armes sont le Dédain Amoureux, lequel humblement je consacre à l’autel de votre mérite. Et ne vous étonnez pas si vous voyez terrassé à vos pieds, celui qui doit fournir les moyens de vous vaincre : cette
Mademoiselle,
Votre très humble serviteur,
J. de la Grange.