À la reine.
Cette reine égyptienne tyrannisée pour Jésus-Christ en son royaume, par les menées de Maximin, et pour ce sujet n’y trouvant point d’assurance, a pris pour asile la France, mère des courtoisies, sachant bien qu’en ce pays, il y avait une reine très chrétienne, dont elle espérait être favorablement reçue lorsqu’elle verrait que c’était pour Jésus-Christ qu’elle avait abandonné son pays. C’est pourquoi elle est venue comme captive se présenter à vous, et supplier très humblement votre Majesté de la recevoir, avec une tragédie de ses infortunes, venant de celui qui est et sera à l’infini,
Madame,
Votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et sujet,
E. Poytevin.