À Madame de la Bescherelle, gouvernante des filles de la reine.
Madame,
Il est raisonnable que ces bergers et bergères viennent à la cour rendre l’hommage qu’ils vous doivent, puisqu’ils ont l’honneur d’avoir pris naissance en votre maison aux champs. Vous ne blâmerez leur venue, puisqu’ils sont vôtres. Et si d’abord Iris, cette inconstante, a tort de se mettre en votre protection, elle sera soudain excusée, puisqu’elle ne l’a fait que pour témoigner qu’elle a trouvé en votre personne le
Madame,
Votre plus obéissant et très humble serviteur,
H. D. Coignée de Bourron.