Accourez à l’amour vous qui avez envie
N’aimer que les ébats qu’on aime sur les cieux ;
N’ayez langue, ni cœur ; n’ayez esprit ni yeux
En vous, que pour Jésus mourant pour notre vie.
J’offre cette peinture à mon désir ravie
À cette noble dame, aimant Dieu pour son mieux :
Je la vous donne aussi pour miroir gracieux,
Montrant que de ce monde elle ne se soucie.
Accourez, accourez à ce beau prototype,
Et croyez qu’à l’amour des saints l’on participe,
Regardant en la croix le sauveur en tout temps :
Tenez en votre cœur l’heur de cette prélate
Par cet amour si saint qui toujours se dilate,
Lui faisant volontiers dire, EN AYMER J’ATANS.
D. C.