Transcription Transcription des fichiers de la notice - Poème de <em>Clorinde</em> Rotrou, Jean de (1609-1650) 1637 chargé d'édition/chercheur Lochert, Véronique (Responsable du projet) Véronique Lochert (Projet Spectatrix, UHA et IUF) ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1637_rotrou_clorinde_poeme 1637 Fiche : Véronique Lochert (Projet Spectatrix, UHA et IUF) ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Français
À la même.

Sonnet.

Force, ma passion, ce respect tyrannique, Qui me défend la plainte, à deux pas de la mort ; Ce qu’on voit de Pourrat, est doux, est angélique, Mais son cœur et ses yeux, ont bien peu de rapport. Elle ne peut douter qu’elle ne soit l’unique, D’où dépend désormais mon bon ou mauvais sort, Elle sait qu’interdit, confus, mélancolique, Du seul bien de la voir, j’attends du réconfort. Et cependant, cent fois, j’ai vu sortir de l’onde Cet œil qui sait tout voir et qui voit tout le monde, Depuis que sa beauté ne luit plus en ce lieu. Encor sans me parler partit cette inhumaine ; N’est-ce pas me flatter d’une espérance vaine, Que d’attendre un bonjour, d’où je n’eus point d’adieu ? Rotrou.