À Madame la dauphine.
Madame,
Voici la seconde tragédie de ma composition que j’ose vous offrir. Ce n’est point pour parer mon ouvrage de votre nom sacré que je vous l’adresse, ni pour apprendre à ceux qui le liront que vous m’avez fait l’honneur de l’applaudir. Le succès qu’il a eu suffisait pour faire connaître à tout le monde que la représentation ne vous en avait pas déplu. On sait que votre jugement fait
Je me suis encore moins proposé de vous donner des louanges mille fois répétées, et toujours trop faibles : la tendresse de votre auguste époux, l’amitié et l’estime du plus grand des rois sont seuls un éloge digne de vous.
Mon dessein, Madame, a été de vous assurer qu’en travaillant pour le théâtre, je ne songe qu’à vous plaire ; je serai trop récompensé si vous avez la bonté d’en être persuadée. Je suis avec le plus profond respect,
Madame,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Campistron.