À Madame Deshoulières.
Madame,
le grand succès de cette comédie n’est qu’une suite des applaudissements que vous lui avez donnés dans la lecture que j’ai eu l’honneur de vous en faire. Agréez, je vous prie, que je vous en remercie publiquement et qu’en vous la dédiant je lui assure une éternelle réussite pour l’avenir. Tout ce qu’il y aura jamais de personnes d’esprit et de bon goût se feront toujours un devoir de régler leurs sentiments sur les vôtres et vous êtes en droit de décider souverainement du prix des ouvrages et du mérite des hommes. Je vous avoue de bonne foi, Madame, que c’est ce qui me fait rechercher avec empressement l’honneur de votre estime et je suis persuadé qu’il n’y a pas de meilleur moyen pour mériter celle de tout le monde. Je suis avec respect,
Madame,
votre très humble et très obéissant serviteur,
Dancourt.