Robinson avait assez assuré sa subsistance, et presque pris
ses aises dans son île. Il s'était fait un bon toit, des ha
bits de peau et de plume, et le temps n’était plus qu'il
devait tout le jour courir après son dîner. Une multitude
de poissons séchés pendaient aux soutiens de sa case
les grandes corbeilles qu'il avait tressées étaient pleines
de galettes grossières, mais si dures qu'elles pouvaient se
garder éternellement.
Une demeure bien assise, des conserves très accumulés, des trésors d’avenir, du temps séché, fumé
engendrent le loisir pain dur biscuit est une journée engendre bien des pensées.
Ce n’est pas que la nécessité et la contrainte du besoin
ne nous pressent aussi d’avoir des idées ; mais ce ne sont à la lumière de la faim,
pas les mêmes qui nous viennent
de la soif, d’un froid cruel ou de la crainte
de l’ esprit ne sont pas toutes pareilles à celles que
la liberté de notre corps et de notre temps,
sécurité et de plénitude, nous permettent
oblige nt de produire. Nous sommes à la disposition des in
cidents les plus vains de notre regard et de l’infinité
images qu’il où il se pose autour de nous comme dans nous,
et il n’a plus loi que la sienne propre qui est de se laisser
faire, puisque les grandes exigences se taisent et que le
corps
Mais il était seul. C’est dire qu’il n’avait
prochain qui dispose
ont le loisir pour de
température puisqu’il n’y a
pas de thermomètre qu’il puisse faire