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M. D'Aguilar
M. D'Aiguesvives
M. De Cambon
M. Carney
M. Decampe
M. Hocquart
M. De Malaret
M. Pinaud
M. De Resseguier
M. St Jean
M. Serres-Colombars
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Mr D'Aguilar, l'un des Censeurs, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance a été lu et adopté.
M. Pinaud, a lu la résumption des travaux de l'année 1818. Après avoir exposé toutes les considérations qui peuvent servir d'excuse au petit nombre de pièces lues dans le Sein de l'Académie, l'orateur a donné une analyse raisonnée de tous les ouvrages des mainteneurs qui ont été lus tant dans les séances publiques que dans les séances particulières.
M. De Malaret, était appelé par l'ordre du tttableau à remplir la séance, soit par une production sur un sujet de son choix, soit en traitant la question suivante : quels furent les changemens [
Ce Mainteneur a annoncé qu'il avait traité la question indiquée mais sentant combien son travail était vaste il a cru devoir le diviser en parties.
Dans la première partie, dont la lecture a suffi pour occuper la séance, après avoir présenté un tttableau clair et succinct des mœurs corrompus des Romains à l'époque de la naissance du Christianisme et tracé une esquisse rapide de ses premiers progrès. L'Orateur peint la Religion Chrétienne jusqu'alors persécutée [ill.] tout à coup celle du trône sous Constantin. Retardée un instant dans ses progrès par la translation du siège de l'empire à Constantinople, l'hérésie d'Arius, et les vains efforts de Julien et s'établissant enfin en Souveraine dans le monde civilisé sous le règne de Théodore.
Quoique cette première partie ne soit, ainsi que l'a annoncé l'auteur, qu'une introduction au sujet que l'auteur veut traiter, il n'a laissé échapper aucune occasion de faire pressentir les changements que l'établissement de la Religion devait opérer sur les mœurs, soit en abolissant l'esclavage et les combats des gladiateurs, soit en élevant une nouvelle littérature sur les débris de la littérature profane dégénérée.
La lecture de la deuxième partie a été renvoyée à une autre séance. –
L'Académie délibèrent ensuite sur la proposition faite de déclarer trois places vacantes, objet mentionné dans le billet de convocation, a déclaré vacantes les places de M. M. De Lalo, Jamme, et Picot Lapeyrouse,
M. Pinaud a annoncé que M. Baour Lormian, allait faire paraître par souscription une nouvelle traduction en vers de la Jérusalem délivrée, que déjà le conseil municipal souscrit pour cet ouvrage, et a demandé que l'académie suivit cet exemple.
L'Académie