Transcription Transcription des fichiers de la notice - 7. Séance du 12 février 1819 1819/02/12 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1819/02/12 Fiche : Elsa Courant, CNRS – Sorbonne université ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Séance du 12 février 1819

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M. d’Aguilar,

M. d’Aiguesvives,

M. de Cambon,

M. Carney,

M. Carré, S. M.

M. Decampe,

M. Dralet,

M. d’Escouloubre,

M. Hocquard,

M. de Lavedan,

M. de Malaret,

M. Pinaud,

M. de Rességuier,

M. l’abbé de Rozières,

M. St Jean,

M. Serres-Colombars,

M. Tajan,

Le procès-verbal de la dernière Séance a été lu et adopté.

M. Le Sous-modérateur a annoncé que M. M. D’Hargenvillier d’aubuisson-de-Voisin l’aîné, et Marins de Voisin, l’avaient prié de les proposer pour remplir les places vacantes.

L’Académie a de suite procédé au Scrutin Secret pour remplir la place vacante par la mort de M. de Lalo.

M. d’Hargenvillier, ayant réuni la majorité des suffrages a été proclamé mainteneur.

L’Académie a procédé de la même manière au remplacement de M. Jamme. Le résultat du scrutin a porté M. D’Aubuisson l’aîné qui a été proclamé mainteneur.

L’Académie a procédé de même au remplacement de M. Picot de Lapeyrouse. Le résultat du scrutin a été favorable à M. Marins de Voisin, qui a été proclamé mainteneur.

L’Académie a ensuite fixé au dimanche 28 février la séance Séance publique dans laquelle seraient installés M. Soumet, et les trois Mainteneurs, qui viennent d’être nommés.

M. l’abbé Jamme, désigné par l’ordre du travail pour occuper la séance n’y ayant point assisté, M. de Lavedan, désigné pour la 7e semaine, a demandé à anticiper son tribut académique. En conséquence il a lu le travail qu’il a fait sur la question qui lui était échue savoir : quels avantages l’écrivain peut-il retirer de la lecture de nos vieux auteurs.

M. de Lavedan étendant son sujet a traité de l’étude de vieux auteurs en général. Il a distingué dans toutes les littératures trois âges différens, leur enfance, leur maturité et leur vieillesse il a fait voir que c’était dans la première de ces époques qu’elles portaient éminemment l’empreinte du caractère nationale, et que lorsqu’une littérature était parvenue à sa perfection l’étude des vieux auteurs était nécessaire pour ne point lui laisser perdre cette physionomie nationale qui doit toujours la caractériser.

La Séance a été levée.

Carney