_______________________
M. d’Aguilar
M. de Cambon
M. Jouvent
M. de Malaret
M. Pinaud
M. l’abbé de Rozières
M. Tajan
M. Jouvent à qui était échue, dans l’ordre de travail académique cette question : quelle est l’influence de la religion sur les lettres, a lu une dissertation oratoire sur ce sujet. S’occupant surtout de la supériorité des idées et des affections religieuses sur les conceptions purement littéraires, convaincu que l’empire souverain qu’exercent les devoirs religieux sur les âmes pieuses ne peut être guère partagé par des intérêts aussi humains que le sont trop généralement ceux de la littérature, M. Jouvent a d’abord envisagé les lettres sous un point de vue très austère ce qui l’a porté à séparer par de grandes distances, la religion et l’esprit littéraire. Après ces premières vues, il paraît être plus particulièrement entré dans celles de l’académie, en faisant sentir les secours que la littérature pourrait puiser dans le religion, et les services que la religion elle-même pourrait recevoir de la littérature.