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M. d’Aguilar
M. De Cambon
M. Carney
M. Decampe
M. Dralet
M. Jouvent
M. de Malaret
M. Pinaud
M. de Rességuier
M. d’Aguilar l’un des censeurs occupe le fauteuil.
Le procès verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. d’Aguilar donne lecture d’un passage des archives littéraires dans lequel le rédacteur de ce journal énonce le vœu de voir une Académie donner pour sujet de prix la définition du genre romantique ce qui se rapproche beaucoup du sujet proposé cette année par l’Académie. A cette occasion M. d’Aguilar se livre à quelques considérations nouvelles sur l’importance de ce sujet.
M. de Cambon rend un compte succinct du dernier numéro de la revue Encyclopédique.
M. Pinaud rend compte pareillement du numéro d’avril du journal des Savants.
M. Dralet, appelé par l’ordre du ttableau pour traiter la question suivante : Le genre d’instruction que facilite l’enseignement mutuel est-il avantageux au bien être des classes inférieures de la société a lu un discours sur l’enseignement mutuel. Dans cet ouvrage il examine d’abord les diverses méthodes employées pour répandre l’instruction primaire. L’enseignement individuel, l’enseignement simultané et l’enseignement mutuel qu’il trouve avoir été pratiqué de tous les temps, et en particulier par les vicaires des campagnes dans l’enseignement du catéchisme.
L’auteur du mémoire après avoir fait sentir la nécessité pour les basses classes de posséder la lecture, l’écriture et les éléments de la religion, seule instruction qui lui soit nécessaire, fait voir ensuite que la méthode de l’enseignement mutuel ne peut rien avoir de dangereux en elle même, qu’elle abrège le temps et diminue la dépense, et qu’il est à désirer qu’elle se propage dans les lieux où il n’est pas possible d’avoir des établissements de frères de la doctrine chrétienne auxquels il rend dans tout con ouvrage une justice méritée.
La séance a été levée.
Carney.